François Evellin to H. Poincaré
Samedi midi, 16 avril 1881
Bien cher et honoré Monsieur,
Ne sachant où vous adresser ma carte à Paris, je vous envoie à Caen mes plus sympathiques, mes plus cordiales félicitations.
C’est à peine si j’ai l’honneur de vous connaître et je devine votre parfaite bonté; aussi tous mes meilleurs souhaits sont pour vous.
Merci de vos bonnes et vraies sympathies. Mon Dieu, qu’un tel deuil est cruel mais j’ai du courage.
Je resterai à Nantes pour consoler ma pauvre vieille mère et assister au service de notre cher défunt.
A bientôt, je pense au moins qu’après quelques semaines de bonheur pour vous de justesse pour moi, nous pourrons reprendre nos spéculations.
Compliments bien sympathiques à M. votre beau-frère dont je ne voudrais pas dire devant vous tout le bien que je pense.
ALS 1p. Collection particulière, 75017 Paris.
Last edit: 8.05.2016