2-21. Pierre Duhem

Pierre Duhem (1861–1916) étudie au collège Stanislas (Paris), puis à l’École normale supérieure, où il entre au premier rang en 1882. Il tente sans succès de soutenir une thèse sur le potentiel thermodynamique en 1884, avant d’obtenir l’agrégation en sciences physiques en 1885. Il est nommé maître de conférences à la faculté des sciences de Lille en 1887, et l’année suivant, il soutient avec succès une deuxième thèse sur l’aimantation par influence, cette fois devant un jury qui compte Poincaré.11 1 Poincaré (1901, 37) recommande la lecture de cette thèse, publiée dans les Annales de Toulouse (1888).

Sa situation à Lille devient inconfortable, et Duhem prend un poste à la faculté des sciences de Rennes en 1893, où il reste un an. En 1894, il est nommé à une nouvelle chaire de physique théorique crée à la faculté des sciences de Bordeaux. Il vit à Bordeaux le reste de sa vie.22 2 Sur la carrière de Duhem, voir le DSB, M.-J. Nye (1986, 208), et Brouzeng (1987).

La première des deux lettres transcrites ici concerne la deuxième thèse de Duhem. La deuxième lettre concerne la théorie de la dispersion de Helmholtz et la théorie de l’interférence, sujets traités par Poincaré dans ses leçons sur la théorie mathématique de la lumière (1889), prononcées à la Sorbonne en 1887–1888.

Time-stamp: "26.05.2014 01:35"

Références

  • P. Brouzeng (1987) Duhem : science et providence. Belin, Paris. Cited by: footnote 2.
  • P. Duhem (1888) De l’aimantation par influence. Annales de la faculté des sciences de Toulouse 2, pp. L1–L138. External Links: Link Cited by: footnote 1.
  • M. J. Nye (1986) Science in the Provinces. University of California Press, Berkeley. Cited by: footnote 2.
  • H. Poincaré (1889) Leçons sur la théorie mathématique de la lumière. Georges Carré, Paris. Cited by: 2-21. Pierre Duhem.
  • H. Poincaré (1901) Électricité et optique: la lumière et les théories électrodynamiques. Carré et Naud, Paris. External Links: Link Cited by: footnote 1.